Rédaction SEO : Comment écrire un article (vraiment) performant
C’est quoi la rédaction SEO ?
La rédaction SEO désigne l'écriture d'un article (souvent appelé "article SEO") ou page web ayant pour objectif d'apparaître en haut des résultats de moteurs de recherches (Google, Bing, …) pour une requête utilisateur (ou mot clé) donnée.
Introduction
Le SEO est un jeu dont personne ne connaît vraiment les règles (et elles changent régulièrement), où vous êtes en compétition avec tout internaute intéressé de près ou de loin à vos sujets, et où tout le monde se bat pour les mêmes 10 places au soleil.
Plus d’une centaine de sites sont créés chaque seconde. Google compte plusieurs dizaines de milliards de pages dans son index.
Mais plus de 90% de ces dernières ne reçoivent AUCUN trafic organique (en provenance de moteurs de recherches).
Pourtant, si l’on en croit la plupart des guides, l’écriture SEO n’a pas l’air très compliquée.
Il suffit de placer son mot-clé dans quelques endroits stratégiques, écrire un certain nombre de mots sur la page, et boum, on a un article SEO parfaitement optimisé, non ?
Pourquoi ne sommes-nous pas tous en première page alors ?
Une des principales raisons est que toutes ces optimisations SEO sont mises au même niveau alors qu’elles ont des impacts très différents.
Les débutants en SEO peuvent imaginer que « utiliser un seul titre H1 par page » aura un effet comparable à répondre à l’intention de recherche (Spoiler : ça ne l’est pas, et de très loin).
La réalité est que la plupart de ces “bonnes pratiques” donnent le droit de jouer au jeu du SEO mais ne permettent PAS de gagner (finir en première page).
Ce sont plus des règles d’hygiène qu’autre chose, importantes quand même, mais certainement pas suffisantes.
Les principales raisons qui feront qu’un article SEO sera vraiment performant sont :
- répondre en détails aux besoins des internautes,
- générer des backlinks,
- tisser son maillage interne,
- peaufiner son UX.
Voyons tout ça (et les règles pour une rédaction SEO hygiénique aussi bien sûr) ensemble !
Rédiger un article SEO performant en 8 étapes
Un bon article SEO est à l’intersection de ce que :
- vous pensez être le besoin utilisateur (votre expérience et expertise),
- Google pense être le besoin utilisateur (l’intention de recherche),
- l’utilisateur veut vraiment (récolte d’infos qualitatives de vos clients et prospects).
(C’est en partie ce que veut dire le conseil “écrire du contenu de qualité” que vous lirez partout.)
Écrire un article uniquement pour Google en faisant une compilation des résultats existants peut être suffisant pour être positionné. Mais le contenu sera d’une tristesse absolue et prendra le risque de voir sa position perdue face à des concurrents prêts à fournir un peu plus d’efforts.
Nous ne voulons pas juste participer à la guerre des clones et cocher une case dans nos budgets, non ?
Si vous voulez gagner le jeu du SEO sur le long terme, soyez prêts à fournir plus d’efforts que vos concurrents.
Mais gardez en tête que, dans certains cas, les pages gagnantes ne seront pas celles qui le méritent. Google dicte les règles et il n’est pas infaillible.
Cela peut paraître inquiétant comme perspective, mais réjouissez-vous au contraire. Peu de sites fournissent la quantité d’effort nécessaire ou utilisent la méthode qui suit.
Donc revêtons notre plus beau sourire carnassier, retroussons nos manches et allons-y gaiement !
Etape 1 : Choisir les bons mots clés principaux
Pour rappel : un “bon” mot clé est un mot-clé qui générera du trafic productif (génèrera des revenus directement ou indirectement) et est à votre portée par rapport à vos moyens.
Choisir ses mots clés principaux se fait AVANT d’écrire quoi que ce soit. Les mots clés ne sont pas juste un assaisonnement qu’on ajoute à la fin.
Publier un article ciblant des mots clés trop compétitifs pour son site ou dont l’intention de recherche ne correspond pas à ce que vous avez écrit font partie des erreurs les plus courantes en rédaction SEO.
Cela peut tuer tout espoir de bonne performance immédiatement, même si tout le reste est optimisé parfaitement.
Nous avons écrit un guide entier sur la recherche de mots-clés, donc je ne vais pas expliquer comment trouver les bons mots clés pour vos contenus ici.
Ceci étant dit, vous remarquerez que j’ai écrit “les bons mots clés principaux” au pluriel dans le titre de cette section.
Pourquoi ?
Parce qu’un article sera rarement positionné sur un seul mot clé et il est très probable qu’il existe plusieurs autres mots clés avec des besoins utilisateurs similaires.
En moyenne, la page en première position des résultats Google est positionnée sur presque 1000 autres mots clés. La médiane se situe à environ 400 mots clés. (Ahrefs)
Aller chercher, puis insérer ces autres mots clés permettra de générer du trafic supplémentaire.
- Prenez votre outil SEO de choix (ce sera Ahrefs pour moi).
- Regardez la liste des mots clés pour lesquels les résultats actuels sont positionnés,
- Filtrez cette liste pour n’afficher que les mots clés où le concurrent est positionné dans le top 10,
- Voilà, vous avez trouvé d'autres mots clés principaux à utiliser dans votre article !
Par exemple, pour cet article, en plus de [rédaction seo], je cible notamment : [écriture seo] et [contenu seo] (cf. screenshot ci-dessous).
Une fois son mot clé principal sélectionné, ce n’est pas vraiment vous qui décidez du format et du contenu que vous allez écrire.
Du moins pas complètement.
Cela sera en partie dicté par Google et ce qu’on appelle “l’intention de recherche”.
Etape 2 : identifier l’intention de recherche
La définition théorique de l’intention de recherche est : “le(s) besoin(s) de l’utilisateur derrière les mots qu’il entre dans le moteur de recherche”, autrement dit le POURQUOI de sa recherche.
Dans la réalité, il serait plus juste de dire « ce que Google a identifié comme être le besoin utilisateur ».
Bien souvent, le(s) vrai(s) besoin(s) utilisateur et ce qui apparaît en haut des résultats ne sont pas alignés. (D’où l’importance de combiner une vraie expertise et des connaissances clients à votre analyse SEO pour produire du contenu vraiment bon et savoir quand suivre le status quo ou pas).
Dans le cas contraire, vos chances d’aller chercher la première page des résultats seront minces, même si votre contenu est par ailleurs parfaitement « optimisé ».
Je ne vais pas parler ici de l'intention de recherche générale (informationnelle, navigationnelle, investigationnelle ou commerciale) qui est surtout utile dans la classification d'une longue liste de mots clés, mais de l'intention de recherche spécifique, indispensable à l'écriture d'un contenu pertinent.
Comment identifier l’intention de recherche d’un mot clé ?
Il suffit d’aller analyser les dix premiers résultats Google sur nos mots-clés principaux et de repérer leurs points communs.
Ces résultats représentent ce que Google a déterminé être les meilleures réponses aux besoins de ses utilisateurs sur ce sujet. C’est Google qui vous dit : « je veux voir des contenus comme ceux-ci ».
L'idée n'est pas de produire un clone des résultats actuels mais d'essayer de répondre au moins aux besoins communs à ces contenus.
Comment identifier l’intention de recherche d’un mot clé ?
Il suffit d’aller analyser les dix premiers résultats Google sur nos mots-clés principaux et de repérer leurs points communs.
Ces résultats représentent ce que Google a déterminé être les meilleures réponses aux besoins de ses utilisateurs sur ce sujet. C’est Google qui vous dit : « je veux voir des contenus comme ceux-ci ».
Déterminer l'intention de recherche en 4 étapes
- Ouvrir Google en navigation privée et chercher son (ou ses) mot clé principal
- Déterminer le(s) type(s) de contenu (articles, pages produits, vidéos, …)
- Déterminer le(s) format(s) (guides, définitions, listicles, interviews, …)
- Déterminer le(s) angle(s) (“pour débutant”, “rapidement”, “en 2022”, …)
Déterminer le type de contenu privilégié par Google
Est-ce que ce sont des articles, des pages produits, des landings pages, des vidéos, … ?
Si vous comptez écrire un article mais que la majorité des résultats sur la première page sont des pages e-commerce, vous ne pourrez probablement pas ranker.
Par exemple, pour [rédaction seo] la grande majorité des résultats sont des articles de blog.
Mais pour un mot clé comme [air max 97], ce sont exclusivement des pages e-commerce et des images.
Déterminer le(s) format(s) privilégié(s) par Google
Est-ce que ce sont des guides, des définitions, des interviews, des comparaisons, des listicles ?
Pour [rédaction seo], 5 des résultats sont des guides, 3 sont du types définition / introductif et 2 sont des listicles (contraction liste+article, le contenu est une liste d’astuces ou conseils par exemple).
Je suis parti sur un guide parce qu’à mon avis, c’est le meilleur format pour répondre au besoin derrière la requête. (Ça m’étonnerait que vous arriviez à vraiment écrire du contenu web vraiment performant suite à la lecture d’une liste d’astuces).
J’ai cependant intégré la définition en tête d’article pour essayer de couvrir deux intentions de recherche d’un coup.
Pour le mot clé [outil seo] par contre, tous les résultats sont des listicles. Donc nous serions obligés d’adopter ce format pour aller chercher la première page de résultats.
Déterminer le(s) angle(s) privilégié(s) par Google
Est-ce que ce sont des articles « pour débutants », « les meilleurs X », « rapidement » ? Est-ce qu’il y a une notion de récence (« en 2021 ») ?
Pour [rédaction seo], il n’y a pas vraiment d’angle dominant. On notera les titres en « comment écrire » que j’ai repris et les deux « c’est quoi » qui ont fait que j’ai utilisé cette formulation à la place de notre habituel « qu’est-ce que » dans le titre au-dessus de la définition.
Pour [outil seo] par contre, l’écrasante majorité des listicles mentionne « les meilleurs » et 3 résultats parlent d’outils « gratuits ». Ce serait donc probablement un angle à adopter également.
Vous n’êtes pas obligés de suivre aveuglément les tendances des résultats actuels sur l’angle, voire même pour le format ou type de contenu. Avec de l’expérience et votre expertise marché, vous pourrez décider si faire quelque chose de différent est la bonne stratégie ou pas.
Bien souvent, l’intention de recherche sur un mot clé sera ce qu’on appelle « mixte », c’est-à-dire qu’il y aura plusieurs besoins différents.
Par exemple, les résultats pour le mot-clé [Pomme].
Il y a ici 4 intentions de recherche différentes sur la première page des résultats :
- Pomme la chanteuse
- Pomme le fruit et ses propriétés
- Pomme le nom de lieux proches de moi
- Pomme l’ingrédient dans des recettes
Soit cela veut dire que Google n’est pas sûr de son coup, ou que les utilisateurs ont réellement des besoins différents sur ce mot clé.
S’il y a 3 besoins différents et que vous répondez à un seul d’entre eux, vous ne pourrez probablement pas prendre la place des résultats de la première page qui répondent aux deux autres.
Vous vous battrez avec les résultats ciblant le même besoin que vous avez choisi.
Dans l’exemple de [Pomme], si vous écrivez un guide sur la pomme (fruit), vous vous battrez pour une des deux places dans le top 10 qui en parle.
Vous pourrez parfois combiner des besoins dans un seul contenu mais ce n’est pas toujours possible.
À vous de décider du besoin qui est le plus pertinent pour votre business ou si vous voulez créer un contenu supplémentaire pour essayer d’avoir une seconde place dans les résultats de ce mot clé.
Important : L'intention de recherche peut évoluer dans le temps, même après avoir réussi à être positionné en haut de la première page, vous devrez surveiller les résultats régulièrement et mettre à jour votre contenu si le besoin change.
Il y a quelques années, la chanteuse Pomme était complètement absente des résultats, et si elle arrête sa carrière, le mot clé sera progressivement remplacé.
Ou encore, sur un sujet donné, le besoin des internautes aujourd’hui est peut-être de comprendre ce que c’est.
Mais l’année prochaine, si le sujet gagne en popularité et les internautes en maturité dessus, peut être que l’intention de recherche passera de « C’est quoi » à « Meilleures façons de » ou « Est-ce efficace » ou « Alternatives à », etc.
L’intention de recherche peut aussi être différente selon le lieu géographique depuis lequel je fais ma recherche.
Et s’il n’y avait pas d’endroits qui ont « Pomme » dans leur nom où si je bloquais ma position, il n’y aurait probablement pas l’encadré géographique.
Etape 3 : Faire son plan et trouver les mots-clés secondaires
Maintenant que nous avons déterminé les mots clés principaux et leur intention de recherche, nous allons devoir trouver les mots clés secondaires importants qui orienteront notre plan et le contenu de l’article.
Si mots clés principaux et secondaires vous perturbent un peu, vous pouvez y penser en termes de sujet principal et de sous-sujets.
Les mots clés secondaires seront souvent utilisés dans les titres des sections de votre article.
Si vous êtes expert du sujet de l’article (ou avez interviewé des experts), vous avez déjà probablement une assez bonne idée de votre plan. Il reste maintenant à s’assurer que vous répondez aussi aux besoins identifiés par Google.
Relever les suggestions de Google autour des résultats
Consultez les sections « Autres questions posées » sur la page des résultats Google (s’il y en a une), les recherches associées en bas de la page ou les suggestions de l’auto-complétion quand vous écrivez votre recherche.
Exemple : les recherches associées pour [rédaction seo]
Lire les articles concurrents et relever leur plan
Lisez en détail les 10 (au moins) premiers résultats Google sur vos mots clés principaux, et récupérez leurs plans en passant.
- L’extension Chrome de Detailed (gratuite) est utile pour ceci, ou un outil type Clearscope (payant) dont nous reparlerons plus tard.
Consulter les suggestions d’outils SEO
Dans vos outils SEO, regardez les suggestions ainsi que les questions associées à vos mots clés principaux.
Par exemple, les questions que Ahrefs (payant) a trouvées pour [article seo] :
Toutes ces suggestions de mots clés secondaires et longue traîne ne sont évidemment pas à garder, vous devrez utiliser votre expérience et bon sens pour faire votre choix.
Mais inclure des mots clés secondaires est indispensable pour signifier à Google que votre article répond aux besoins qu’il a déterminés et vous fasse également apparaître dans leurs résultats, ce qui vous permettra de générer plus de visites.
Etape 4 : Écrire l’article
J’ai suffisamment de choses à dire du côté SEO pour ne pas m’étendre en plus sur l’aspect rédaction pure, donc je n’en parlerai pas ici.
Par contre, cela me donne une excuse pour parler de…
Combien de mots pour un article SEO performant ?
Il n’y a pas de nombre de mots idéal pour aider son référencement naturel.
C’est pourtant un débat qui fait rage depuis des années en SEO.
Certains disent qu’il faut faire très court. D’autres proclament qu’au contraire, Google privilégie les contenus très longs. D’autres encore donnent une fourchette de nombre de mots quelque part entre les deux.
Qui a raison ?
Personne, et tout le monde à la fois. La décision se fera au cas par cas sur chaque article.
La longueur dépend de l’intention de recherche (comme nous l’avons vu plus haut).
Pour certains mots clés, les internautes ont seulement besoin d’une définition. Les résultats seront très courts.
Pour d’autres, ils ont besoin qu’on leur explique les choses en détail et les résultats seront très longs.
Adressons cependant quelques-uns des arguments avancés par les différents camps.
Un des arguments favoris des défenseurs du contenu très court est : selon une étude de Microsoft, le temps d’attention moyen d’un internaute est passé à 8 secondes. Il est inférieur d’une seconde à celui d’un poisson rouge !
Sauf que cette statistique a été fabriquée de toutes pièces. Elle est même triplement fausse.
- L’étude de Microsoft ne démontre absolument pas ce « fait ». Elle le mentionne en passant dans l’introduction. Et si on essaye de trouver la source, on arrive… nulle part. Les organismes scientifiques mentionnés eux-mêmes ne savent pas d’où la statistique est tirée.
- Parler de « temps d’attention moyen » en général n’a pas de sens, car notre attention est complexe et a de multiples facettes.
- Les pauvres poissons rouges sont victimes de diffamation, la « mémoire de poisson rouge » est un mythe (on passera sur le raccourci douteux mémoire -> attention dans la statistique).
Si le sujet vous intéresse, voici mon article qui décortique cette statistique en détail.
Ces dernières années, les partisans du contenu très long sont les plus vocaux. Ils arrivent souvent en plus avec des études à l’appui.
Par exemple :
- Cette étude d’Hubspot Study 2015 relève que les articles sur son site faisant autour de 2500 mots reçoivent plus de trafic organique et sont plus partagés sur les réseaux sociaux,
- Cette étude de Backlinko dit qu’en moyenne, les résultats en première page de Google ont 1447 mots,
- Cette étude d’Ahrefs qui dit qu’il y a une forte corrélation positive entre le nombre de backlinks d’une page et son nombre de mots (jusqu’à 1000 mots).
Du côté de Google pourtant, il n’y a pas d’ambiguïté. Ils ont répété plusieurs fois que le nombre de mots sur une page n’était PAS un critère de positionnement, comme dans cette vidéo par exemple.
Comment expliquer les résultats de ces études alors ?
Attention à ne pas interpréter les statistiques hors du contexte de leur étude
Les études contiennent des explications et nuances qui peuvent significativement changer les implications d’une statistique isolée.
Par exemple, dans l’étude Backlinko citée plus haut, ils précisent bien qu‘ils n’ont pas trouvé de corrélation entre le nombre de mots et la position dans les résultats, quelques lignes après la statistique sur le nombre de mots moyen des résultats en première page.
La corrélation n’implique PAS la causation.
Ce n’est pas parce qu’il y a plus de mots sur la page qu’elles ont de meilleures performances.
Par exemple : les gens ont tendance à passer plus de temps en magasin que dans la rue en hiver. Est-ce que cela implique que le froid donne envie de dépenser plus d’argent et que les magasins doivent monter la clim pour augmenter leurs revenus ? Bien sûr que non !
Arrêtons de compter les mots. Contentons-nous de répondre à l’intention de recherche en détail. Les résultats seront meilleurs pour tout le monde.
Etape 5 : L’optimisation sur page
Et maintenant, parlons hygiène !
Optimiser la balise <title>
Qu’est-ce que le balise <title> ?
En SEO, quand on parle du « titre » d’un article, on peut parler de deux balises HTML différentes :
- La balise <title> : c’est le titre en bleu dans les résultats Google (cf. screenshot). Elle n’apparaît pas sur votre page, elle est cachée dans son code (dans la partie <head> précisément).
Vous pouvez cependant le voir sur l’onglet de votre navigateur quand vous êtes sur la page ou en faisant clic droit + “inspecter” pour aller voir directement le code. Certains l’appellent parfois « meta titre ». - La balise <h1> est (généralement) le titre principal visible sur une page, on en reparle juste après dans la section titres et sous-titres.
La balise HTML <title> est un des éléments les plus importants dans le SEO sur page.
Même si ce n’est qu’une goutte d’eau dans les algorithmes de Google, le <title> peut avoir un impact important sur le taux de clic et donc le nombre de visites sur une page puisque c’est généralement la première chose que les internautes voient dans les résultats de leur recherche.
À noter que Google décide fréquemment (dans 61% des cas selon cette étude de Zippy) de réécrire les balises <title> des pages web.
Voici quelques conseils pour écrire un titre bien optimisé et diminuer la probabilité que Google le réécrive à sa sauce.
Comment écrire une balise <title> optimisée ?
- Le <title> doit remplir deux objectifs : décrire clairement la page et donner envie aux internautes de cliquer dessus.
- Il doit faire maximum 600 px de large, soit entre 50 et 60 caractères (espaces compris). Sinon, il sera tronqué ou voire réécrit.
- Il doit contenir votre mot clé principal, et de préférence vers le début de la ligne. Utilisez votre bon sens, le titre doit rester naturel et attractif.
- Préférer des parenthèses normales () plutôt que des crochets [].
- Préférer un tiret - comme séparateur plutôt que |.
- Ne pas utiliser le même mot plus d'une fois dans le titre
- Si possible, faire en sorte que le <h1> et <title> soient identiques.
Et maintenant pour les mauvaises nouvelles : optimiser son <title> fait partie de ces choses qui sont connues par tout le monde ou presque aujourd’hui.
Une étude de Backlinko a trouvé que la majorité des pages en première page des résultats de Google sur un mot clé ont ce mot clé dans leurs titres (<title> et <h1>).
Cette même étude a trouvé qu’il n’y avait aucune corrélation entre avoir son mot clé dans le titre (<title> et <h1>) et une meilleure position sur la première page de résultats.
Est-ce que ça veut dire qu’optimiser son <title> est inutile ?
Absolument pas. Si tout le monde le fait sauf vous, cela ne sera probablement pas une bonne idée. Mais soyons réalistes quant à son impact.
Optimiser les balises titres (et sous-titres)
Les balises titres (heading tags en anglais) sont les balises HTML <hn>. Il en existe 6 niveaux, de <h1> à <h6>, et elles représentent les différents niveaux de titres et sous-titres sur vos pages.
Dans le code, ça ressemble à ça : <h2>Ceci est un titre H2.</h2>.
Elles sont d’une importance critique en SEO car elles donnent aux internautes comme aux moteurs de recherches des indices sur la hiérarchie et la pertinence du contenu sur une page.
Pour les visiteurs, c’est notamment utile quand ils scannent la page pour repérer les informations qui les intéressent.
Pour les moteurs de recherches, ils les utilisent pour comprendre la structure d’une page et de quoi elle parle. Même s’ils deviennent de plus en plus « intelligents », ils ont toujours besoin de ce genre d’indices dans le code pour bien saisir les concepts importants d’une page.
A noter que l’impact direct sur le classement de la page dans les résultats est extrêmement faible (s’il y en a un). L’utilité principale des balises <hn> est d’aider les moteurs de recherche à comprendre votre contenu.
Pour simplifier, ils vont considérer l’information dans un titre comme « plus importante » que du texte normal dans le sens où le titre d’une section d’une page est en général une indication claire sur le contenu des paragraphes qui vont suivre.
Cette hiérarchie d’importance de l’information se retrouve sur les différentes balises HTML, le contenu d’un H1 sera « plus important » que celui d’un H3, du texte en gras sera sensiblement « plus important » que du texte normal, et du texte dans le corps d’une page sera « plus important » que celui dans le footer par exemple.
Il est donc aussi recommandé de maintenir cette logique dans le design de ces éléments. Par exemple, un titre H2 doit être plus gros qu’un H4, etc.
- Incluez naturellement vos mots clés principaux et secondaires dans vos titres quand c'est possible et pertinent. C'est un critère de positionnement. Cela ne fera pas de miracles sur votre positionnement, comme l'écrasante majorité de ce genre d'optimisation, mais c'est quand même important à faire.
- Les titres H1 sont réservés au titre global de la page. Essayez d'en avoir qu'un seul sur la page (ce n'est pas dramatique dans le cas contraire) et d'y inclure votre mot clé principal. Vous n'êtes pas obligés d'avoir exactement le même titre dans que dans la balise <title>.
- Maintenez si possible l'ordre des balises titres. C'est-à-dire, si vos titres des grandes sections de votre contenu sont des H2s, le premier niveau de sous-section devra être un H3, puis un H4, etc. Ne passez pas directement d'un H2 à du H5 ou n'utilisez pas des H4 comme titres des sections avec des H2 pour les sous-sections.
Optimiser l’URL
L’URL (le lien) de votre page est importante, ne l’ignorez pas ! Google recommande directement de créer des URLs simples et user-friendly.
Même si les recommandations de Google parlent principalement d’UX, les URLs ont un impact SEO comme l’a relevé Backlinko dans cette étude : les pages avec une URL plus courte avaient tendances à être mieux positionnées dans les résultats de recherche et le premier résultat a en moyenne 10 caractères de moins que le résultat en dixième position.
Les consignes pour optimiser vos URLs :
- Mettez y votre mot clé principal
- Séparez les mots dans l'URL avec un tiret "-" (pas d'espaces ni d'autres caractères)
- Mettez toutes les lettres en minuscules
- Enlevez les caractères spéciaux (ne pas laisser les accents par exemple)
- Enlevez les informations inutiles (comme la date du jour)
- Évitez les paramètres d'URL si possible (les trucs après un "?" dans une URL, par exemple https://www.youlovewords.com/?p=123)
- Faites court (entre 40 et 100 caractères c'est pas mal) mais compréhensible, c'est mieux si on comprend (à peu près) de quoi la page va parler en voyant l'URL.
Ecrire une bonne meta description
Comme la balise title, la balise meta description apparaît sur la page des résultats de Google (le texte sous le titre bleu de chaque résultat) et dans le code de votre page (dans la section <head>) mais n’est pas visible « sur » cette dernière.
Dans le code, elle ressemble à ceci : <meta name=”description” content= »Texte de votre meta description. »>
Google le dit clairement, ce n’est plus un critère direct de positionnement pour ses algorithmes.
Une étude d’Ahrefs indique d’ailleurs que :
- ~25% des pages en haut des résultats n’ont pas de meta description,
- Plus de 40% des pages ont une meta description tronquée,
- Google décide de réécrire la méta description des pages dans plus de 60% des cas dans ses résultats.
Mais ces chiffres un peu déprimants ne veulent pas dire que nous pouvons ignorer la meta description de nos pages.
Le rôle de la meta description reste important même aujourd’hui. Comme pour la balise title, elle doit donner envie aux internautes de cliquer sur votre page dans les résultats de Google.
Une bonne meta description augmentera le taux de clic et donc le nombre de visites sur votre page.
Quelques conseils pour écrire une bonne meta description :
- Elle doit faire moins de 150 caractères (espace compris) sinon elle sera tronquée par Google.
- Soyez sûrs d'y mentionner votre mot clé principal car Google le mettra en gras dans les résultats (cf screenshot), cela attirera l'œil des internautes.
- Observez l'angle des meta descriptions des résultats Google actuels. Particulièrement si Google les a réécrites parce que cela veut dire qu'il a estimé que sa version était plus adaptée aux besoins des utilisateurs sur ce mot clé.
Optimiser ses images
Pourquoi optimiser les images sur ses pages ?
- améliorer les performances de chargement,
- aider Google à comprendre le contenu de la page,
- et essayer de faire en sorte que ses images soient bien positionnées dans Google Image Search.
Je dois vous avouer que ce n’est généralement pas en haut de la liste de mes priorités et s’il y a un endroit où je serais moins sérieux ça sera probablement ici 😂. (Ne regardez pas de trop près les images dans cet article, merci.)
A part un gros problème de temps de chargement, ou si je veux essayer de ranker dans Google Image Search, je ne m’y attarde pas trop.
Voici les consignes pour des images bien optimisées :
- Donnez des noms de fichier descriptifs, courts et précis à vos images (donc éviter ceci par exemple IMG_12071998.png)
- Écrivez une légende et un text alt descriptifs, précis et concis
- Choisissez le bon format (WebP pour avoir une taille de fichier la plus petite possible, SVG pour les logos et icônes, PNG si vous voulez un fond transparent et JPEG si vous voulez la qualité la plus haute)
- Réduisez autant que possible la taille de fichier de vos images. Par exemple en les compressant en utilisant le plugin WordPress ShortPixel
- Créez une sitemap pour vos images
- Utilisez du markup schema quand pertinent (produits, recettes, vidéos, …)
- Utilisez si possible du lazy loading, mise en cache navigateur et un CDN
Quelques précisions à propos du texte alt
La balise HTML d’une ressemble en général à ceci: <img src= »nomfichier.jpeg » alt= »description de l’image »>.
Comme le title ou la meta description, la balise alt n’est pas visible directement sur la page.
Son but principal est d’améliorer l’accessibilité des sites pour les personnes qui utilisent des lecteurs d’écran (les personnes avec des problèmes de vue par exemple) en leur décrivant en toutes lettres ce qu’il y a sur l’image.
Cela aide également les algorithmes de Google à comprendre ce qu’il y a sur l’image pour mieux la ranker dans Google Images comme je l’ai mentionné plus haut.
- Décrivez l'image de façon concise et précise, sans en faire une brochette de mots clés indigeste.
- Pas la peine de dire "Image d'un …" "Illustration de …" "Schéma d'un…", Google comprendra tout seul.
Insérer des liens vers des sites de confiance (si pertinent)
Vous remarquerez que j’ai mis plusieurs liens sortants vers des études notamment au cours de cet article.
Cela permet notamment :
- d’appuyer ses arguments avec des données (pour le cas des études),
- de fournir plus de détails sur un élément mentionné mais qui est hors du cadre de l’article,
- de donner la source d’une affirmation.
Pour Google comme pour vous, cher lecteur, cela permet d’augmenter le niveau d’expertise perçue, de pertinence thématique et donc la confiance inspirée par votre contenu.
Quand vous insérez des liens externes :
- Faites attention à ce que ce soit vers un site de confiance (expertise, réputation et sécurité).
- Mettez un lien directement vers les études quand vous en mentionnez, pas vers un article qui en parle.
- Si ce n’est pas utile à votre lecteur et n’appuie pas vos propos, ne les mettez pas.
Etape 6 : Tisser son maillage interne
Un bon maillage interne est probablement un des éléments du SEO les plus snobés alors que c’est d’une importance capitale.
De manière générale, les liens de tous bords sont critiques pour votre référencement.
Les robots de Google parcourent le web grâce aux liens.
Ils aident Google à comprendre le contenu des pages car ils impliquent des connections de sens.
Google utilise aussi les liens pour évaluer les contenus. Si plusieurs sites de qualité ont un lien vers une page (des backlinks, on en reparle plus loin), ce sont des votes de confiance de leur part au bénéfice de cette dernière.
C’est un des rares critères de positionnement officiellement confirmé par Google et historiquement un des plus importants.
Au sein d’un site, une page bien positionnée dans les résultats qui met des liens vers d’autres pages du site (maillage interne) transmet un peu de son autorité à ces dernières.
Elles auront ensuite tendance à être positionnées plus vite et mieux.
Inversement, si plusieurs pages d’un site ont un lien vers une certaine page, cette dernière devient plus importante aux yeux des moteurs de recherches.
Par exemple, la spécialité de YouLoveWords est le Content Marketing. Notre page pilier du Content Marketing est donc une des pages les plus importantes de notre site (et elle ranke dans le top 3 des résultats), elle démontre à nos visiteurs notre expertise sur le sujet.
Nous voulons également indiquer à Google que cette page (et donc le sujet dont elle parle) est centrale à notre business. Donc tous les contenus sur notre blog en rapport avec le Content Marketing ont un lien vers cette page.
Et dans l’autre sens, pour indiquer aux moteurs de recherches comme à nos visiteurs que nous avons tout un corpus de contenu (organisé en cocon sémantique) sur cette thématique (une des raisons pour lesquelles avoir un blog d’entreprise est utile), cette page pilier a des liens vers la plupart de nos autres pages qui parlent du marketing de contenu.
La bonne nouvelle est que pour la plupart des sites, il n’y a pas besoin de se prendre la tête et compliquer les choses pour le maillage interne.
Ne pas s’occuper de la densité de mot-clé
La densité d’un mot clé désigne le nombre de fois où ce mot-clé est répété sur une page.
Il y a quelques années, répéter le mot clé un certain nombre avait un impact positif sur ses positions, mais ce n’est plus le cas.
Il n’y a pas de nombre magique. Ne vous cassez pas la tête avec ça. Il est même possible aujourd’hui de ranker sur un mot clé sans même l’avoir mentionné sur la page.
Si vous écrivez en suivant la méthode détaillée dans cet article, vous répéterez naturellement les mots clés et cela sera largement suffisant.
- Quelles sont les pages les plus importantes de votre site ? Assurez-vous que les pages en rapport avec ces dernières ont un lien qui pointe dessus.
- Quand vous écrivez un contenu, quelles autres pages de votre site en rapport avec le sujet traité apporteraient de la valeur et du contexte supplémentaires aux lecteurs ?
- Dans quels anciens contenus serait-il pertinent de mettre un lien vers ce nouvel article ?
Deux remarques avant de poursuivre
- si possible faites correspondre le texte du lien (l’ancre) avec le mot clé ciblé par l'article pointé par le lien,
- les liens dans le corps du texte ont plus d'importance que ceux dans le footer ou barre de navigation.
Dans l’exemple de cet article, j’ai mis des liens vers ces autres pages :
- Notre guide pour trouver les bons mots clés
- Notre guide du Content Marketing
- Notre guide du blog d’entreprise
- Notre guide de la page pilier et du topic cluster
- La page qui décrit la solution YouLoveWords
Je suis également allé mettre un lien vers cet article dans les contenus mentionnés ci-avant et :
- Trouver des idées de contenu
- Créer sa charte éditoriale
- SEO vs SEA
- Comment rédiger un brief créatif
- Créer son calendrier éditorial
- Content Marketing : Qualité vs Quantité
- Guide du copywriting
- Budgeter le Content Marketing
- Choisir une agence éditoriale
- Choisir une agence Content Marketing
- Est-ce que le Content Marketing est pertinent pour votre business ?
- Guide du Snack Content
Pour trouver facilement des opportunités de liens internes sur votre site, allez sur Google et tapez : site:votresite.com "votre mot clé".
Par exemple ici, j'ai cherché : site:youlovewords.com "rédaction" puis site:youlovewords.com "article" et aussi site:youlovewords.com "seo" où on a parlé de rédaction SEO.
Etape 7 : Optimisation sémantique
Comme je vous l’ai dit plusieurs fois déjà, les algorithmes des différents moteurs de recherches deviennent de plus en plus intelligents.
Suffisamment pour comprendre que si je cherche « petit jedi vert », Google comprend que je parle de Yoda et que des images et son nom vont probablement m’aider.
Ils accomplissent ce genre de choses en faisant des déductions par rapport au contexte de ma recherche et des liens de sens entre différents mots ou concepts (entre autres).
Ici par exemple : « jedi » indique que je parle de Star Wars (qui est un film). Les « jedis » sont des personnages de ce film. “Petit » et « Vert » sont des adjectifs, utilisés ici pour décrire un personnage de Star Wars.
Google me sort les personnages de Star Wars qui selon lui correspondent à cette description, c’est-à-dire principalement Yoda.
Pourquoi je vous parle de ça ?
Donc ici, nous pouvons les aider à utiliser la force et bien comprendre nos contenus pour qu’ils puissent montrer nos contenus à des internautes qui n’utilisent pas forcément des mots clés évidents.
En d’autres termes, nous allons essayer de rendre nos contenus les plus « complets » possibles (ne veut pas dire « faire plus long », m’kay ?) aux yeux de notre maître Google.
Selon une étude de Backlinko, avoir un contenu plus « complet » est corrélé avec de meilleures positions dans les résultats Google.
Note : il a utilisé l’outil Clearscope pour mesurer l’exhaustivité des contenus et faire son étude.
Pour rendre son contenu plus « complet », il faut utiliser des mots dans les champs lexicaux et sémantiques de ses mots clés.
Notez que c’est beaucoup plus complexe que la présence de certains mots dans votre article. Par exemple, la proximité (distance) entre deux mots au sein d’un texte a aussi un impact sur l’analyse de Google.
Pour les trouver, vous pouvez le faire à la main en allant :
- relever les recherches associées et les suggestions de recherches
- lire le top 10-20 des résultats actuels sur vos mots clés,
- repérer les mots et concepts qui reviennent souvent,
- puis de les utiliser dans votre propre article.
Ou sinon, vous utilisez un des nombreux outils (de qualité inégale) où vous aurez juste à mettre votre brouillon dedans, et il vous dira les mots à utiliser.
Personnellement, j’utilise Clearscope et j’ai eu d’excellents résultats avec.
Etape 8 : Générer des backlinks
Après la réponse à l’intention de recherche sur le mot clé ciblé, avoir des backlinks de qualité pointant vers votre article est ce qui aura le plus grand impact sur les performances SEO d’une page.
Le processus de générer des backlinks s’appelle le netlinking en français (oui, c’est un mot anglais et tenez-vous bien, ce n’est même pas celui utilisé par les anglais 🤷♂️) et link building en anglais.
Je n’entrerai pas dans les détails ici, car le link building est une discipline à part entière et ce serait un peu hors cadre pour cet article, mais ne pas en parler serait une faute professionnelle.
Si le sujet vous intéresse, je vous conseille d'aller lire ces deux articles :
Il y a deux grandes catégories d’actions pour générer des backlinks.
Organiquement : les internautes décident d’eux-mêmes de mettre un lien vers vos contenus.
Pour que cela arrive, vous devez donc leur donner des raisons de le faire en :
- construisant une marque réputée
- produisant du contenu remarquable
Exemple : le site Christian Dior a plus de 3.3M de liens venant de 50k sites différents et vous vous doutez bien qu’ils ne sont pas allés les chercher manuellement.
Exemple : le blog WaitButWhy a plus de 647 000 backlinks venant de 19 000 sites différents sans jamais avoir fait d’efforts de netlinking.
Idée : Produire une étude pour son marché
Vous devenez une référence pour toutes les autres entreprises et les médias de votre marché. Ils incluront les statistiques tirées de votre étude pour appuyer leurs dires dans leurs contenus.
Par exemple : 3 des 12 pages avec le plus de backlinks du site d’Ahrefs sont des études.
Personnellement, quand j’ai besoin de référencer un article de qualité sur un sujet SEO, la marque Ahrefs me vient immédiatement à l’esprit car leur outil est un des meilleurs du marché et leurs articles sont généralement excellents (et ils produisent un bon nombre d’études).
J’inclus même souvent la marque dans ma recherche SEO : « backlinks guide ahrefs « .
Activement : vous allez chercher des backlinks vous-même.
Il existe 3 catégories de tactiques pour générer des backlinks :
- Ajouter soi-même des liens (Sur ses profils réseaux sociaux, dans des registres d’entreprises, en allant commenter sur d’autres blogs, …)
- Demander directement à d’autres sites (Tribunes (guest posting), échanges de liens, relations presse, mentions de votre marque sans lien, témoignages,…)
- Acheter des liens (Je déconseille de le faire, cf. la remarque ci-dessous)
Google n'apprécie PAS ce qu'il qualifie de "Systèmes de liens" autrement dit toutes tentatives de manipulation de liens et génération non-naturelle de liens comme les échanges, l'achat ou vente de liens ou encore l'utilisation de programmes ou services automatisés pour créer des liens. Lire les guidelines pour la construction de liens ici.
Soyez prévenus, le netlinking est généralement ingrat. Vous devrez y passer beaucoup de temps et d’efforts pour peu de liens en retour, mais les résultats en valent le coup.
Une excellente expérience utilisateur (UX) est aujourd’hui indispensable
Pourquoi se préoccuper de l’UX en SEO ?
Il y a deux grandes forces principales derrière l’augmentation de l’importance de l’UX en SEO.
- Il y a aujourd’hui une quantité astronomique de contenu disponible (et qui grandît quotidiennement) sur virtuellement tous les sujets imaginables. Ce qu’il y a d’écrit sur le page ne suffit plus à gagner les faveurs des internautes et des moteurs de recherches.
- Google (et les autres moteurs de recherches) entraîne de plus en plus ses algorithmes (comme Panda) à agir et évaluer les contenus « comme » des humains, et utilise des métriques quantitatives et qualitatives pour mesurer les performances de leurs mises à jour.
Ils le suggèrent en toutes lettres ici : « Notre moteur de recherche prend également en compte la facilité d’utilisation du contenu. Si deux pages Web sont plus ou moins identiques, celle que les internautes trouvent la plus accessible sera peut-être plus performante.«
Votre contenu doit être techniquement, qualitativement, visuellement et fonctionnellement excellent.
L’expérience utilisateur occupe donc une place incontournable en SEO (au point d’en devenir un nouveau buzzword aux connotations SXOelles).
Quel est le rôle de l’UX en SEO et surtout qu’est-ce que ça veut dire pour votre contenu ?
La version courte est : donnez à vos lecteurs une réponse satisfaisante le plus vite possible avec un site facile et agréable à utiliser quel que soit le support utilisé.
Essayez de réduire au maximum le "Time-To-Answer" (analogie au Time-To-Market) pour vos lecteurs. C'est le temps mis par vos lecteurs pour trouver la réponse à leurs questions dans votre contenu.
Quelques conseils concrets pour améliorer l'UX de vos articles :
- Faciliter la navigation au sein du contenu par exemple avec un sommaire pour l'article, si possible persistant au scroll.
- Police suffisamment grosse (> 14 px) et un bon interligne (~1,3x à 2x la taille de la police).
- Paragraphes de 2-4 lignes max (pas de pavés, mais pas non plus sauter une ligne à toutes les phrases).
- Rendre immédiatement visibles les informations importantes : votre lecteur doit savoir tout ce dont vous parlez dans l'article et doit pouvoir repérer toutes les informations clés en scrollant rapidement dans l'article.
- Structurer l'article avec un maximum (raisonnablement et si pertinent évidemment) de sous-titres (h2 à h6.)
- Expliquer visuellement quand c’est possible (Schémas, graphismes et illustrations).
- Mettre en gras les passages importants.
- Faire des encadrés avec les exemples, remarques, astuces, …
- S'assurer que son contenu s’adapte à tous les supports (mobile, tablette, …)
- Faire attention à la quantité de pubs, popups et autres CTAs.
- S'assurer que son contenu charge rapidement (sur desktop et mobile). L'internaute moyen n'est pas réputé pour sa patience.
- Testez votre page avec l'outil Lighthouse de Google.
- Utilisez un CDN si possible.
- Utilisez du caching et minifiez le JS et CSS qui peuvent l'être.
- Attention aux ressources qui bloquent le rendering.
- Optimisez vos images (comme expliqué plus tôt).
Bravo ! Vous avez fini d’écrire et peaufiner votre article. Mais avant de vous quitter, notez ceci : le SEO est un jeu de patience.
Il vous faudra peut-être attendre longtemps avant qu’il arrive en haut des résultats.
Combien de temps avant que ma page apparaisse dans les résultats de recherches ?
La position d’un article met généralement au moins 3 semaines avant de se stabiliser une première fois dans les résultats Google, puis elle évoluera dans le temps pour arriver à sa position “finale” entre 6 à 18 mois.
Personnellement, j’ai vu des articles arriver en première page après quelques jours et d’autres mettre plus d’un an. Avec YouLoveWords, les articles mettent généralement moins de 6 mois.
Le temps mis par un article avant d’atteindre sa position « finale » dépend de nombreux facteurs dont l’autorité de votre site aux yeux de Google, de son âge ou encore du niveau de compétition sur les mots clés ciblés.
Voici quelques statistiques suite à une étude d’Ahrefs :
- En moyenne, les pages dans le top 10 sont vieilles de plus de 2 ans.
- Seules 5,7% des pages seront positionnées en première page des résultats de Google dans l’année suivant leur publication.
- Seules 0,3% des pages dans le top 10 d’un mot-clé à fort volume y sont arrivées en moins d’un an. Et la plupart de ces dernières l’ont accompli en environ 61 à 182 jours.
Peut-on déterminer si son article est référencé correctement avant que son positionnement soit stabilisé ?
Vous n’avez pas besoin d’attendre des mois avant d’agir sur votre article.
Dans les trois semaines qui suivent sa publication, vous pouvez aller dans votre Google Search Console et regarder sur quelles requêtes Google commence à le faire apparaître.
Si ces requêtes sont effectivement pertinentes par rapport au sujet couvert sur la page, cela indique que Google a bien compris le contenu.
Si ce n’est pas le cas, donnez-y encore quelques semaines puis revenez vérifier. Si vous ne voyez toujours pas de requêtes pertinentes, cela peut indiquer que vous devriez retravailler l’article.
(Notez qu’il y a un nombre incalculable de raisons qui pourraient expliquer ceci, et que la vérité est très probablement une combinaison de plusieurs d’entre elles.)
Par exemple, un des articles récemment publié au moment de l’écriture de ce guide parle de calendrier éditorial. Comme vous pouvez le constater dans la capture d’écran ci-dessous, après environ deux mois, Google commence à faire apparaître l’article sur 176 requêtes différentes qui semblent bien alignées avec ce que nous voulons cibler !
Ce sera tout pour moi ! J’espère que ce guide vous aidera à atteindre les sommets de la gloire dans Google et que cela se traduira en succès pour votre entreprise !
Petit récapitulatif avant de partir :
A retenir
Toutes les optimisations et pratiques ne sont pas égales. Certaines vous donnent le droit de jouer, d'autres auront un vrai impact sur vos chances de gagner. Voici les actions à prendre pour écrire un article SEO performant, classées par importance.
Éléments critiques (bonnes performances organiques impossibles ou très improbables si absents)
- Avoir un site techniquement sain (crawlable, indexable, sécurisé, rapide, adapté à tout support, …)
- Cibler des mots clés pertinents et à sa portée
- Répondre à leur intention de recherche en détail
Actions à fort impact
- Générer des backlinks
- Tisser son maillage interne
- Travailler son UX et design
Optimisations importantes mais pas suffisantes
- Titre
- URL
- Balises hN
- Meta description
- Images
- Sémantique
A noter également que :
- Il n'y a pas de nombre de mots optimal. Ce n'est ni un critère de qualité, ni de positionnement pour Google.
- Le SEO est un monde cruel, vous pouvez tout faire parfaitement et être quand même battu par des pages objectivement moins bonnes que la vôtre.
- Armez-vous de patience, votre article pourra mettre des mois avant d'atteindre les sommets.
Si vous avez des questions, n’hésitez-pas à m’envoyer un message sur LinkedIn et si vous envisagez d’externaliser votre rédaction SEO, sachez que YouLoveWords serait ravi de s’en occuper à l’aide de sa communauté de plus de 5000 talents créatifs (dont des dizaines de rédacteurs web et experts SEO).